Aujourd'hui, elles ne sont plus que quatre sur les 32 membres de la nouvelle équipe : Corinne Lepage à l'environnement, Anne-Marie Couderc à l'emploi, Anne-Marie Idrac aux transports et Margie Sudre à la francophonie. Exit Elizabeth Hubert (Santé), Françoise Hostalier (Enseignement scolaire), Françoise de Veyrinas (Quartiers en difficulté), Françoise de Panafieu (Tourisme), Colette Codaccioni (Solidarité entre les générations)... Certaines comme C.Codaccioni trouvent ce renvoi "injuste", d'autres comme Françoise Hostalier auraient aimé "avoir le temps de faire (leurs) preuves".
Des licenciements qui, à droite comme à gauche, soulèvent de nombreuses critiques : Antoinette Fouque, députée européenne et militante féministe, dénonce "l'épuration sexiste" ; le président du groupe UDF à l'Assemblée nationale Gilles de Robien regrette aussi ce départ massif des femmes du gouvernement et estime qu'il ne faudrait pas qu'on leur fasse "porter le chapeau de la responsabilité de l'impopularité du gouvernement précédent". Quant à Lionel Jospin, le premier secrétaire du PS Lionel Jospin, il a constaté "qu'on éliminait d'abord les femmes, cela ne m'a pas paru un symbole positif."